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vendredi 12 avril 2024

DÉFINITIONS DE LA TECHNOLOGIE

1Le terme de technologie est très employé, mais paradoxalement sa signification est très variée. Les définitions de la technologie sont nombreuses (Dussauge P. & Ramanantsoa, 1985), et à titre d’illustration citons quelques définitions. La technologie est définie comme “l’étude des outils, des procédés et des méthodes employés dans les diverses branches de l’industrie” par le dictionnaire Larousse et comme “un ensemble de procédés méthodiques fondés sur des connaissances scientifiques employées à la production” par le Le petit Robert.

2Pour Mansfield (1970) c’est “un ensemble de connaissances sociales concernant les arts industriels” et Mélèse (1972) la considère comme un sous-système d’une entreprise et la définit sur le plan opérationnel, c’est-à-dire aux niveaux des ateliers de production, la force de vente, etc.

3Pour Nicolas et Tronchon (1979) : “La technologie est une réflexion sur la technique”, c’est-à-dire “un discours sur l’explication de la technique et les données de sa mise en œuvre”.

4Salerni (1979) la caractérise comme étant “un complexe de techniques, machines, instruments utilisés pour transformer les matières premières et les informations… Elle contient dans sa structure… une partie des informations, nécessaires au processus de transformation. Les informations devant être élaborées par le travail humain”.

5D’après Hawthorne (1971), “La technologie est un ensemble de procédés méthodiques fondés sur des connaissances scientifiques employé à la production”. Judet et Perrin (1971) définissent “la technologie comme un ensemble complexe de connaissances scientifiques, de machines et d’outils mais aussi de maîtrise systématique d’une organisation efficace de la production”.

6Bizec (1981) la désigne comme “l’ensemble des méthodes et de l’outillage nécessaires pour fabriquer, utiliser et faire des choses utiles”.

7Enfin, Le Duff et Maisseu (1991) la décrivent comme “l’ensemble cohérent organisé des techniques, outils, matériaux, méthodes et savoir faire, toutes applications du contenu des sciences employées à des fins le plus souvent économiques, dans le but de produire des biens ou des services marchandes”.

8Nous venons ainsi d’énumérer un certain nombre de définitions portant sur la technologie. Chaque auteur définit ce concept d’une manière plus ou moins précise, certaines définitions ayant un sens plus large que d’autres. Nous pourrions continuer à citer d’autres définitions, mais notre intention n’est pas de constituer un catalogue exhaustif. L’intérêt est de se rendre compte qu’elles sont nombreuses et que nous retrouvons néanmoins dans la plupart les termes d’outils, de machines, de connaissances scientifiques et des méthodes qui sont destinés au processus de production ou de transformation. Retenons donc que le concept de technologie est un ensemble complexe de connaissances, de moyens et de savoir faire, organisé pour une production.

9Selon Ribault, Martinet & Lebinois (1991) la technologie n’a de sens que pour un résultat dont la réalisation repose nécessairement sur ces trois composantes : connaissances - moyens - savoir faire.

10Pour notre étude, nous retiendrons surtout la définition de Judet et Perrin qui réunit les trois aspects principaux :

  • les connaissances de nature technique, aspect le plus apparent et le plus immédiat ;
  • la technologie incorporée dans des biens, essentiellement les machines ;
  • l’organisation des différents éléments du procédé de production qui détermine le succès ou l’échec de toute tentative d’industrialisation. Ce troisième élément constitue la technologie de gestion, c’est-à-dire l’art, la capacité de faire la synthèse de tous les moyens de production.

11La technologie apparaît donc à la fois comme une réflexion sur les techniques au sens traditionnel du terme (procédé, etc.) et la façon de s’en servir, c’est-à-dire “la manière de l’intégrer dans le processus de production” (Jehl, 1977). Du fait de ce troisième élément, il apparait que la technologie n’est pas un produit simple à acquérir.

12Cooper et Sercovitch (1971) ont constaté que pour les pays en voie de développement la difficulté est double. “En plus du problème de l’acquisition des connaissances techniques, il y a celui de l’acquisition de la capacité d’utiliser ces connaissances”.

2. LE CONCEPT DE SYSTEME TECHNOLOGIQUE AU NIVEAU MICRO ÉCONOMIQUE

13Baranson (1975) classifie les éléments de la technologie en trois catégories :

  • la conception du produit : depuis un article simple jusqu’à une pièce automatique très compliquée,
  • les techniques de production : par exemple méthodes, instructions de fabrication, élaboration d’outillage, spécifications des matériaux, etc.
  • le système de gestion d’entreprise : par exemple plans, divers systèmes de contrôle technique (concernant le marketing, le contrôle financier, etc.), contrôles et tests de qualité, entretiens et réparations des équipements, techniques de changement de machines.

14Hawthorne (1971) distingue les éléments de la technologie en y incluant des techniques de management, et les caractérise par leurs fonctions.

15Atamer (1980) en développant les trois types de technologies proposés par Perrin (1980) a considéré la technologie en termes de “système technologique”.


16Afin de mieux comprendre ce concept, nous nous proposons de reprendre l’analyse de Perrin. L’auteur propose de distinguer les éléments de technologie suivant trois types d’opposition. (Cf. le tableau 1.2)

17Premier type : Non organisé – Organisé

18Il s’opère autour de la notion d’organisé. Le terme organisé se réfère à la disponibilité des connaissances, à la possibilité pour chacun de pouvoir se procurer ces informations, par exemple en acquérant des publications et des ouvrages spécialisés.

19Deuxième type : Non codifiable – Codifiable

20C’est l’opposition qui permet de différencier le savoir-faire de la connaissance qu’il est possible de décrire dans un texte, par exemple les descriptions figurant dans un brevet.

21Troisième type : “Software” – “Hardware”

22Au “software” correspond le savoir-faire et la connaissance, tandis que le “hardware” comprend les produits technologiques.

23L’étude concernant les problèmes de transfert de technologie doit donc concevoir la technologie en tant que système technologique. Atamer (1980) définit ainsi la technologie comme “un complexe de connaissances technologiques, de connaissances techniques, de savoir-faire technique et de produits technologiques. ”

24Plus récemment, Morin (1985) a proposé une définition de la technologie qui s’apparente à cette approche, pour lui : “La technologie est l’art de mettre en œuvre dans un contexte local et pour un but précis, les sciences, techniques et régies générales qui peuvent entrer dans la conception des produits et procédés de fabrication, la commercialisation, la fonction achat, les méthodes de gestion et de management, les systèmes d’information”. Cette définition se rapporte à la notion de système technologique dans la mesure où elle inclut les différents types de technologies utilisés par les entreprises, à savoir les technologies de produit, de procédé et de management. Elle nous paraît ainsi être très adaptée au transfert de technologie qui implique deux entreprises, l’une émettrice, l’autre réceptrice. La société réceptrice pouvant exiger, selon le niveau de ses propres compétences des apports plus ou moins vastes dans les domaines de la conception des produits, de la gestion de la production et des autres composantes de la gestion de l’entreprise.

mardi 31 juillet 2018

Quel est l'impact de la technologie sur notre société actuelle?

La technologie comporte son lot d'avantages et apporte des éléments positifs à notre société. Cependant, à cela s'ajoutent des effets néfastes de ce phénomène.
Depuis 50 ans environ, ce domaine-là est en progrès. Nous ne parlons pas de la technologie seulement dans tout ce qui est électronique comme l'avancement des smartphones, des PC, ou encore des téléviseurs. Il existe effectivement bien d'autres domaines. Grâce aux progrès technologiques, la médecine a évolué par exemple. De nombreux autres points positifs sont là: la communication à l'étranger est facilitée, les courses en ligne permettent d'éviter les déplacements,... Il s'agit aussi d'un bon moyen de se divertir, ainsi que de faire les choses plus rapidement.


Néanmoins, ce domaine peut aussi être risqué car des gens n'en font pas toujours bon usage en utilisant ces évolutions de la mauvaise manière. Pour certains "accros", ce monde virtuel devient leur réalité. Ils peuvent y passer d'innombrables heures sans y voir les risques encourus et finissent par devenir de véritables esclaves de ces machines. La plupart des gens délaissent les connaissances contenues dans les livres pour aller se renseigner sur Internet, le problème étant que les sources n'y sont pas toujours fiables. Les jeunes lisent de moins en moins, utilisent tous la facilité et perdent l'intérêt à chercher les informations par le biais d'autres moyens que les journaux électroniques ou Wikipedia. Les tricheries en classe ne cessent d'augmenter à cause de la facilité à le faire de nos jours, les jeunes ayant accès à internet de leur téléphones, et pouvant communiquer avec leurs camarades par SMS.

De plus, les nouvelles technologies créent des inégalités dues à leurs coûts! Elles sont chères et ne peuvent donc pas viser tout le monde. Les progrès technologiques créent aussi des inégalités entre les pays, certains posséderont le pouvoir de détruire d'autres Etats grâce aux nouvelles armes, par exemple.
En conclusion, la technologie de nos jours peut être un atout, à condition de savoir s'en servir, de ne pas en abuser, et de savoir différencier le monde virtuel et le monde réel.