La
finance islamique a connu un vigoureux essor ces dix dernières années.
Son taux de croissance dépasse 15% par an. Elle suscite l’intérêt des
investisseurs attirés par le dynamisme des marchés émergents, loin de
l'atonie des économies développées. Parmi les adeptes de ce compartiment
d'activités financières, on invoque l’argument de ses principes
sous-jacents, jugés très éloignés des logiques néfastes qui ont conduit à
la crise financière internationale de 2007-2008. « La
finance islamique n’est pas une simple technique, mais elle a une
fonction éthique au plus large sens du terme : elle est
socialement responsable », affirment Charles Saint-Prot et Thierry Rambaud dans l’avant propos du livre qu’ils ont dirigé et dont le titre est « La finance islamique et la crise de l’économie contemporaine ».
Ses principes éthiques « rapprochent les banques de leurs clients et du véritable esprit qui devrait caractiser tous services financiers », ajoutent-ils. Ils laissent entendre que « la finance islamique pourrait contribuer à redonner de nouvelles règles alors que le système bancaire et financier international connait une crise de confiance ». Parmi ces principes figurent notamment la condamnation du prêt à intérêt (riba), l’interdiction du risque (gharar), la condamnation de la spéculation (maysir), écrit Henri-Louis Vedie dans l’un des chapitres du livre.
socialement responsable », affirment Charles Saint-Prot et Thierry Rambaud dans l’avant propos du livre qu’ils ont dirigé et dont le titre est « La finance islamique et la crise de l’économie contemporaine ».
Ses principes éthiques « rapprochent les banques de leurs clients et du véritable esprit qui devrait caractiser tous services financiers », ajoutent-ils. Ils laissent entendre que « la finance islamique pourrait contribuer à redonner de nouvelles règles alors que le système bancaire et financier international connait une crise de confiance ». Parmi ces principes figurent notamment la condamnation du prêt à intérêt (riba), l’interdiction du risque (gharar), la condamnation de la spéculation (maysir), écrit Henri-Louis Vedie dans l’un des chapitres du livre.
Le
livre se déploie en six articles. Il s’agit à l’origine des
contributions présentées lors d’un colloque international organisé par
le Centre émirati des études et recherches stratégiques (ECSSR) d’Abou
Dhabi et l’Observatoire d’études géopolitiques de Paris, le 17 janvier
2012, sur le thème « la finance islamique et la crise de l’économie contemporaine ».
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